"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

samedi 4 septembre 2010

POURQUOI VOUS ALLEZ MANIFESTER POUR DES PRUNES LE MARDI 7 SEPTEMBRE ?


Les grands crimes du gouvernement Sarkozy vont se réfracter en détresses individuelles. Les syndicats n’ont pas cessé de négocier en secret et en permanence avec l’escroc Woerth qu’ils feignent de lâcher publiquement tout en suppliant le gouvernement de lui trouver vite un successeur. Les manifs du 7 serviront tout au plus à faire sauter le fusible Woerth (prononcez Beuark !) mais laisseront le champ libre aux obligés députés de la finance et du gouvernement des exploiteurs à la chambre d’enregistrement de la bourgeoisie dite Parle-ment pour allonger non simplement la durée de vie au travail mais surtout pour ACCROITRE LE CHOMAGE DES PLUS AGES ! La bourgeoisie prétend alléger les caisses de retraite en renvoyant les travailleurs vers le pole emploi qui « individualise » le problème et démine toute possibilité de protestation ou d’insurrection ! Ce n’est pas de défiler comme des moutons derrière les syndicalistes collabos que nous avons besoin mais bien d’exercer notre droit au soulèvement. Mais vous êtes encore si plein d’illusions démocratiques et si incapables de réflexion politique de classe qu’il faudra attendre la Saint Glinglin. La presse bourgeoise ne vous laisse pourtant aucune illusion, tout en voulant vous domestiquer dans l’impasse de la protestation syndicale impuissante.
« Malgré une évolution ( ?) les salariés sont jugés « âgés » bien avant la retraite », titre Le Monde : « …Malgré des progrès depuis dix ans, les salariés restent considérés comme "âgés" par les employeurs "bien avant l'âge de la retraite" (58 ans et demi en moyenne) et la formation continue diminue après 50 ans, indiquent deux études du ministère de l'emploi (Dares) publiées vendredi 3 septembre. 58 ans et demi correspond à l'âge moyen à partir duquel les employeurs considèrent les salariés de leur établissement comme "âgés", selon une enquête menée en 2008 sur la Gestion des salariés de 50 ans ou plus (EGS50+). Cet âge est "bien inférieur à l'âge minimal légal de départ à la retraite dans le secteur privé (60 ans) ainsi qu'à l'âge moyen de liquidation de la retraite dans le secteur privé (61,5 ans en 2009)", souligne la Dares. Les trois quarts des employeurs ont accepté de répondre à cette question qui appelait une réponse spontanée, 17 % ont refusé et 8 % se sont dits sans opinion. En 2001, "66 % des employeurs considéraient qu'on était "âgé" avant 55 ans, contre 44 % en 2008, et 91 % considéraient qu'on était "âgé" avant 60 ans contre 86 % en 2008", a précisé la Dares. Ces évolutions s'inscrivent dans un contexte de vieillissement rapide de la main d'œuvre : au nombre de 6,3 millions en 2008, les salariés de 50 ans et plus représentent 24,3 % de l'emploi total, contre 4,7 millions en 2000 (20,5 %). Ce vieillissement est lié à l'arrivée à la cinquantaine des générations nombreuses du baby-boom. Seules 13 % des entreprises se préoccupaient de la question du vieillissement au début de la décennie 2000, rappelle l'étude. Par ailleurs, depuis le début de la décennie, les mesures se multiplient pour tenter de favoriser le maintien en emploi des seniors.
L'analyse de la pyramide des âges est intégrée à la gestion de davantage d'établissements (36 % en 2008, contre 25 % en 2001). Interrogés sur ce vieillissement, 70 % des responsables estiment que ce sera positif en terme d'expérience et de transmission des savoirs-faire. Les craintes exprimées concernent principalement les coûts salariaux, la productivité du travail et les perspectives de carrière pour les plus jeunes mais elles "s'atténuent" selon la Dares. L'âge demeure un facteur discriminant dans l'accès à la formation. En 2006, 44 % des salariés accédaient à une formation, contre 34 % pour les seniors (38 % pour les 50-54 ans, 31 % pour les 55-59 ans et 24 % pour les 60-64 ans). Par ailleurs, si la majorité des établissements (57 %) a formé des salariés en 2007, seulement une minorité (37 %) a formé ses seniors. La Dares livre aussi un chiffre éloquent sur les difficultés pour se faire embaucher après 50 ans. En 2007, 18 % des établissements ont recruté au moins un senior tandis que 81% ont recruté au moins un salarié ».

1 commentaire:

  1. manifester pour des prunes ? L'histoire le dira... Mais démobiliser les foules n'est pas forcément un acte de bravoure, et ne peut que faire le jeu des élites dominantes que tu dénonces, cruel paradoxe....

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