"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

dimanche 9 septembre 2012

LES CONTES DES MILLE ET UNE BIGOTERIES DU CAPITALISME ALLEMAND (suite)





 (suite de l’apologie du scientisme musulman)

Les délires de l’obscurantisme boche de l’Orient à l’Occident

L’exergue de l’émission boche et imbécile d’Arte se reproduisit ce samedi, plus lourdingue dans le mensonge que lors du premier épisode. Refrain (piqure de rappel) : « Voici l’émergence du monde moderne telle qu’on ne vous l’a jamais racontée (inventée ?), comment la civilisation s’est propagée à travers le monde… le monde arabe carrefour économique (astrologique?), scientifique(sportif ?) et culturel… jusqu’à la croyance en un seul dieu ». On imagine une famille arabo-musulmane, avec les deux dernières filles voilées, groupées sur le divan et les fauteuils du salon face à l’écran LCD qui va enfin rendre grâce à la religion d’Allah… contrairement aux chaînes gauloises. Chacun retient son émotion avec l’apparition du muezzin qui pousse son cri de coq matinal. En fond sonore, le collabo d’Arte psalmodie : « … le muezzin témoigne de la force intellectuelle du prophète Mohammed, une volonté de découvrir rationnellement le monde et la passion pour la science ». Nous qui regardons collectivement encore une fois cette propagandastafel hésitons entre le fou-rire et la consternation. Mais ce n’est qu’un début, l’avalanche va croissant : « Voici l’histoire de la conquête médiévale musulmane pour développer la science et jeter les bases du monde moderne ».
Ici Londres. On est à Londres où Arte est allé chercher d’autres collabos à sa flatterie des bourgeoisies arabes vendeuses de pétrole et bons clients pour son industrie d’armement et les firmes Mercédès et BMW. Un bibliothécaire poussiéreux nous explique « … cette approche humaniste musulmane qui se développait dans l’Antiquité avant de s’étendre grâce à … ». La télé boche veut bien pour une fois évoquer une curieuse objection : « selon certaines croyances l’Occident aurait découvert par ses propres moyens l’héritage grec… ». La démonstration de cette « interprétation de l’histoire »  seule la chaîne boche peut la rétablir, et pour ce faire prenez la célèbre fresque du peintre italien Raphaël. Vous voyez des philosophes discutant à Athènes. La culture grecque aurait été transmise directement à la Renaissance… En vérité les Barbares ont mis fin à la culture de Rome. L’Ouest de l’Europe a sombré dans les Ténèbres (ah que revoilou l’antienne du Moyen Age ténébreux !). Avec la chute de l’Empire romain, l’Europe s’est coupé de la philosophie grecque (on apprécie au passage la notion réviso d’Europe inexistante à l’époque, tout comme la France, l’Allemagne, etc.).
Observez bien le tableau de Raphaël. Que voyez-vous dans le coin en bas à gauche ? Une femme de ménage arabe avec un turban ? Non c’est Averroès le plus grand philosophe arabe (Averroès n’est pas arabe et devra fuir les persécutions de la religion musulmane, mais Arte n’est pas à un mensonge près).
Cette « figure solitaire » d’Averroès est le chaînon manquant entre l’Antiquité et la Renaissance (si on veut sauf que les chaînes sont celles de la civilisation arabo-musulmane !). L’Occident se soumet à la nouvelle religion l’islam (les nazis aimaient eux aussi soumettre à leur religion étatique).
Entre en scène, une mémère (prof de l’université musulmane d’Istanbul qui patronne « objectivement » la propagandastafel d’Arte). Elle est voilée ce qui légitime son bla-bla comme bon témoignage islamique objectif. Elle nous balade dans la nouvelle mosquée (c’est moche et on dirait l’intérieur d’un château féodal). Sans rire la bigote enseignante nous explique que le nouvel empire arabe ne détruisait pas les églises mais bâtissait dessus. Elle se fout du monde ? Les nouveaux envahisseurs s’asseyaient dessus oui.
La propagandastafel entreprend de nous expliquer le rôle « scientifique » des minarets et du crieur de toit dit muezzin. La nouvelle religion, préservant les savoirs anciens (que c’est beau !) il était nécessaire de mesurer le temps du haut d’une tour. En effet, pour leur  utilité musulmaniaque les cinq prières ont besoin de la position du soleil et donc d’un instrument de mesure indispensable indiquant aussi la direction de la Mecque. Euréka ! Le muezzin répond au besoin des croyants de connaître leur position exacte sur la planète. Arte ne se sont plus pisser devant un tel aiguillon en faveur de la « recherche scientifique » : « … les efforts (astronomiques ! sic !) déployés pour inventer ces instruments de mesure ont permis à la science de l’univers d’émerger MOTIVEE PAR LA FOI RELIGIEUSE ». Nous, dans le salon on se pâme !
La science moderne est déjà contenue dans le livre nationaliste arabe le plus sain (sans T) : « DE nombreux versets du Coran appellent à regarder le ciel et à faire confiance à la foi comme appel à la raison… l’homme est sensé réfléchir par lui-même… » (en se soumettant aux délires d’un imposteur chef de guerre ?). « …les versets l’incitent à mieux se comprendre ».
Le monde à l’envers, obscurantiste et progressiste c’est le discours d’Arte : « LES SCIENTIFIQUES DU MOYEN AGE MUSULMAN VOYAIENT DANS LA SCIENCE UN MOYEN POUR LA SCIENCE D’ETUDIER L’ŒUVRE DE DIEU TERRE ». Or la science n’existe pas comme catégorie au moyen âge et les érudits bigots musulmans sont tout sauf des scientifiques. Non ce n’est pas un salafiste qui s’est glissé dans l’émission boche mais la rédaction collective des rigolos de l’université d’Istanbul ; la base du culte musulman définissant depuis des siècles que dieu a tout inventé et que toutes les inventions sont déjà contenues dans le coran !
La voix off du boche français de service continue sa razzia de toute vérité historique et mélange tout : « Ces nouveaux partisans de la démarche rationnelle (l’ambigu Averroès est mêlé à toute la clique des pères la foi grotesque) allaient permettre le développement de la culture et de la philosophie (les Abbassides) ».
Zoom sur Bagdad au 8ème siècle. « Les élites du monde entier affluent » (en avion depuis Buenos-Aires, New-York, Pékin et Berlin ?). « Différentes écoles de pensée collaborent entre elles » (et ta sœur ? Les chercheurs perses, juifs ou autres, objet de suspicion par les dévôts au pouvoir, sont en réalité obligés de se cacher…). « Les califes font venir des savants des quatre coins du monde » (Et pourtant un des quatre coins (le nouveau monde US) n’avait pas encore été découvert) on croirait un vrai symposium mondial sur le cancer à Montpellier en 2002 !). Les boches en délire nous feront toujours rire. Zoom sur un mur de pierre qui évoque la « maison de la sagesse », une vague bibliothèque disparue, sur laquelle l’idéologie musulmane brode son « savoir accumulé » alors qu’elle ne semble avoir été  qu’une bibliothèque destinée à la destruction. Le diagnostic tombe sans appel : « LES SAVANTS DE BAGDAD ONT CONTRIBUE A SAUVER LA CULTURE GRECQUE DE L’OUBLI ». Le commentateur boche se ridiculise après tant d’affirmations péremptoires et non démontrées. Ces « savants » ne sont que de vulgaires traducteurs « systématiques », en quoi ces traducteurs deviendraient-ils des savants, vu que la plupart étaient déjà enkystés dans l’obscurantisme musulman ? Et encore un coup de brosse à reluire à la clientèle arabe : « JAMAIS AUCUN CULTE N’AVAIT AUTANT ACCUMULE LES CONNAISSANCES DECOUVERTES PAR D’AUTRES ».
On se marre franchement, le dicteur s’est-il rendu compte de l’énormité qu’on lui faisait lire ?
Piquer industriellement le capital allemand s’y connait comme le français, le chinois ou l’américain, mais en moyen âge, traduire la philo grecque sans la comprendre n’a pas servi à grand-chose aux curés musulmans.
La télé boche veut à tout prix faire passe les aïeux de ses clients arabes actuels pour les inventeurs de la méthode scientifique : « La plupart des ouvrages grecs n’étant pas disponibles en Europe (sic !) les traducteurs élaborèrent un nouveau langage de la connaissance » (comprenez pour qu’ils comprennent mieux le grec en langue arabe, la seule langue nationale de dieu).
Comme il filtre que les arabes n’ont rien inventé (malgré les mensonges réitérés sur Wikipédia, les efforts de l’institut truqueur du monde arabe à Paris, et les multiples bloggers musulmaniaques) – ils ont piqué les motifs raffinés en architecture aux Indous mais aussi les chiffres et le zéro, etc. – la télé boche dérive sur la magnificence des universités arabes ( pourtant contrôlées étroitement par le pouvoir politico-religieux). Arte anticipe la Sillicon Valley en plein âge des Ténèbres : « L’enseignement dans les mosquées se répand au pied de chaque colonne où le professeur s’attache ses élèves (images subliminales de barbus causant à des types assis : « je suis le centre du savoir alors suivez moi »)… Cette mosquée  El Hazar a attiré les esprits les plus brillants du Moyen Age » (venus en Boeing depuis Caracas, Tokyo et Vancouver). On baigne dans la « sophistication intellectuelle de l’époque ». Et on s’en fout,le commentateur idéaliste est d’une nullité affligeante ; concernant l’état d’une société il nous importe de savoir avant tout le mode de production et le type de hiérarchisation des classes sociales, tout le reste n’est que littérature pour demeuré. Arte rattrape TF1. « L’étude dans les mosquées est propice à la transmission des textes anciens » (on s’esclaffe dans le salon).
Reparée la vierge voilée, enseignante à Istanbul, Rin Turkmani, qui témoigne pour la boche attitude : « la pensée arabe s’est engagée dans des voies radicalement nouvelles », et elle en étale des couches avec zèle: « nouvelles mathématiques, nouvelles médecines, en philosophie les musulmans développent leur propre conception de la philosophie ». Quelle conne ! Les musulmans sont par essence anti-philosophie, l’islam est une prison de la pensée !
Voici Alhazen, scientiste (pas scientifique avant l’heure) qui a utilement contribué en astronomie et en ophtalmologie. La missi dominici de la boche attitude vient nous expliquer en laboratoire comme ce brave homme a fait progresser la recherche sur la réfraction de la lumière (qui se propage en ligne droite) et plus ou moins inventé l’appareil photo (chambre noire). Succédant aux grecs, ce bricoleur de génie « a ouvert la voie à ce que nous appelons la science ». La bigote nuance tout de même, mais les scientisme de bidouilleur du MA peut-il être considéré comme de la science ?
UNE SCIENCE ISLAMIQUE ?
Alhazen a inventé la chimie moderne, le projecteur super 8, l’avion à éaction et la faculté d’Arte à fabriquer une histoire commerciale. Revenons à cette pauvre Europe en l’an 1000 où « elle commençait à sortir des ténèbres » (sans être encore la communauté européenne de l’acier et du général De Gaulle). « Un abîme la sépare encore de la science islamique » !
1095 : première et merveilleuse croisade, contrairement à tous les « on dit que », elle a permis aux « savants chrétiens » (les moines imbéciles juchés sur des ânes ?) de découvrir « émerveillés », la « science arabe » !Zoom sur la Sicile et l’Espagne, haut-lieux de la « science arabe » où chaque arabesque (repiqué à l’hindouisme) – la caméra fait gros plan sur les murs sculptés – porte un concept de philosophie ou une théorie de géométrie (dithyrambe de boche en folie).
Hélas un jour toute cette culture « scientifique » est balayée quand fonce sur Tolède  Alphonse 6. La reconquista de ces salauds de chrétiens sonne le glas de « l’épopée musulmane ». On ne nous dit pas si Christophe Colomb était le diable (« La conversation secrète n'est que [l'oeuvre] du Diable pour attrister ceux qui ont cru » (Sourate 58, hadith 10), puisque la conquête de l’Ouest remise l’Orient à une stagnation définitive.
Notre brave famille musulmane essuie des larmes qui coulent jusque sur le divan. La plus jeune sœur voilée crie qu’il faut éteindre la télé. Mais Alphonse et ses sous-fifres (illettrés) sont si « stupéfaits » de trouver autant de livres que le commentateur zélé d’Arte leur fait dire que cela inaugure un point de départ vivifiant, un véritable renouveau pour toute « l’Europe chrétienne » (encore cette notion d’Europe a-historique).
Nouveau symposium mondialiste en tapis volants : « Les savants ont afflué de tous les continents ». Miracle : « La philosophie grecque et le chef d’œuvre de la science arabe ont pu s’imposer en Occident ».
Le père de famille arabe se penche vers sa fille voilée la plus sectaire : « tu vois que j’avais raison de pas éteindre la télé boche».
« Toutes les sociétés à peine sorties des Ténèbres (sic) ont pu connaître un développement immense ». Des « traces » de la « science musulmane » ont même été découvertes dans le nord de l’Angleterre. La télé boche relativise quand même les découvertes arabes (faut pas exagérer) mais pour enfoncer à nouveau les grecs qui font chier l’Europe deMerkel: « Le chiffre zéro a été inventé en Inde et repris par les arabes au Xe siècle. Les grecs avaient découvert les chiffres indous/arabes ( ??) et les avaient substitués au lourd chiffrage romain ». Puis suit une avalanche de considérations aussi fausses les unes que les autres : les lieux de culte permettent la pénétration de « la culture musulmane » en Europe… le mouvement intellectuel qui devait beaucoup à la « science arabe »… l’enseignement laïc est hérité des arabes (faut le faire !)… les travaux d’Averroès ont permis de surmonter les écueils de la pensée d’Aristote  (= sans les « arabes scientifiques » la pensée grecque fût demeurée obscure ! et paf encore à ces salauds de grecs modernes parasites!).
La propagnadastafel ne veut rien laisser debout sans écraser de ses chenilles révisionnistes. Attaquons-nous à Florence avait soufflé hors caméra le recteur de l’université d’Istanbul. Florence, pic de la civilisation « européenne »… non !: « en réalité ils s’appuyèrent sur les géants de la « pensée islamique », « ils leur sont redevables de la plus grande découverte scientifique de l’époque ». Quoi ? laquelle ?
Prenez ce petit rigolo de Copernic. Oui, oui Copernic Nicolas (polono-allemand du 15è siècle qui a raconté le premier que la terre tourne autour du soleil et qui s’est fait excommunier) le type dont on dit qu’il est le véritable inventeur de la science moderne. Et bien vous avez tout faux ! Tout le boulot avait été fait par un certain Al-Kashi. Il y eût une nuée d’astronomes arabes ce qui est incontestable mais pas pour découvrir la lune, sauf pour en faire un symbole du… croissant !
« Personne ne sait si Copernic connaissait Al-Kashi, mais ses schémas sont très semblables à ceux de ce savant musulman qui bossait en Perse ».  Foin de démonstration , le collabo d’Arte en conclut : « La découverte de Copernic est révélatrice de ce que notre science moderne doit à la « science islamique ». Plus inconcevable et imbécile, le collabo ajoute : « les musulmans ont contribué par leur approche philosophique (le coran est anti-philo et anti-liberté !) à la recherche modern » !?
La voilée de service revient nous raconter que Averroès « a appris à s’opposer au conservatisme » ! Réflexion typiquement salafiste : face aux flics bigots c’est le canard sauvage qui doit « apprendre » à contourner leurs coups de bâtons ! La télé boche et la mafia universitaire bigote d’Istanbul joignent ensemble les mains au final : « Les scientifiques modernes ont appris qu’il leur fallait apprendre à découvrir le monde sans pour autant porter atteinte à la religion ». C’est pas super subliminal ça ?
Défilent enfin des images de soleil couchant, de soleil touchant et c’est signé « Léon TV » et Université » d’Istanbul (truquerie de la Turquie ? Le nazisme ne serait-il pas né en Orient ?)

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