"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 12 octobre 2012

LES REVENANTS ET L’EQUILIBRE BUDGETAIRE DES ETATS DANS LA CRISE FINALE DU CAPITALISME




Le monde compte trente millions de chômeurs de plus qu'avant le début de la crise il y a quatre ans, déplore le directeur général de l'organisation internationale du travail (OIT), Guy Rider, dans un texte publié vendredi 12 octobre à Tokyo. Près de "75 millions des plus de 200 millions de chômeurs sont des jeunes gens de moins de 25 ans", ajoute M. Ryder dans ce texte qu'il lira  samedi devant le Conseil monétaire et financier international, instance chargée de définir les grandes orientations politiques du Fonds monétaire international. Pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, 900 millions d'entre eux sont "incapables de gagner suffisamment de quoi leur permettre d'être au-dessus du seuil de pauvreté de deux dollars par jour", relève encore M. Ryder pour qui il est temps de faire une pause dans les politiques d'austérité. Et si les tendances en matière de réduction de la pauvreté observées avant la crise avaient été maintenues, il y aurait aujourd'hui 55 millions de pauvres de moins dans le monde, selon M. Ryder. "Les dommages provoqués par les mesures d'austérité ont été plus profonds que ce qui avait été d'abord envisagé", ajoute le directeur général de l'OIT dans ce discours. "Dans ces conditions, il est maintenant urgent de revoir les calendriers établis pour revenir à l'équilibre budgétaire", estime encore M. Ryder. Sur les conseils de messieurs Paul Jorion, DSK et Sarko ?

 Interrogeons d’abord notre éternel revenant, Karl Marx. Il se tue à expliquer via ses écrits immortels aux vivants  la contradiction fondamentale du capitalisme qui conduit à l'apparition récurrente de crises depuis le XIXe siècle. Il l'explique par le concept de baisse tendancielle du taux de profit. Marx considère que les capitalistes sont tentés d'accroître leurs capacités de production par des innovations technologiques pour obtenir un avantage temporaire sur leurs concurrents, appelé plus-value relative. Il s'ensuit qu'ils substituent des machines à la main d'œuvre, autrement dit ils substituent du capital constant c à du capital variable v, ce qui a pour conséquence d'augmenter la composition organique du capital (proportion de c et v dans le capital). Comme la plus-value est donnée par l'utilisation de travail direct, et que le taux de profit est pl / (c + v), la conséquence en est une baisse tendancielle du taux de profit qui provoque des crises. Cependant, Marx dit qu'il existe des contre-tendances à cette baisse. Les capitalistes tentent de la compenser en accroissant leur débouchés (impérialisme, politique de blocs, grands ensembles, guerres d'ingérence, etc.), ou en augmentant le taux de plus-value (qui est le taux d'exploitation pl / v, donc en baissant les salaires par exemple), et on pourrait envisager un état stationnaire, mais le problème est que la substitution du travail par le capital engendre de plus en plus de chômage, une armée de réserve de travailleurs, ce qui conduit inexorablement la société vers des conflits sociaux. À terme donc, le capitalisme croule sous le poids de ses contradictions, générant un état de crise permanent, qui ne peut être évité que temporairement par des bricolages financiers dont Marx ne pouvait pas soupçonner l’ampleur au terme de la décadence capitaliste.
Hasard du calendrier des deux losers? Observons maintenant deux morts politiques en phase de réincarnation médiateuse, l'un en Chine (où il n'y a pas de soubrette salope) et l'autre, le lendemain, à New York (surveillé par sa femme).

 LES CONTRADICTIONS DU PERVERS X.

Plusieurs lecteurs ont cliqué sur mon blog à la recherche de mon article du 12 novembre 2011 DSK L’ARBRE QUI CACHE LA FORET DU POUVOIR PEPERE ET PERVERS. Fort bien. Nulle inquiétude à avoir sur le come back de ce gugusse. Il est fini.  Ce puissant adoubé par une partie de la mafia idéologique française (du Nouvel Obs au Monde et à Marianne, les mêmes qui lui taillèrent des sondages présidentiels sur mesure il y a à peine un an, exagérant outrageusement les capacités de leur gourou obsédé sexuel) s’en revient donner des leçons au monde entier, sans honte férir. Ce serait faire rire et pitoyable à la fois si cette prestation chinoise ne venait pas jeter le trouble sur mon palier et chez les internautes. Au lieu d’aller à l’essentiel, - (peu importe ce que cet arrogant personnage libidineux peut bien dire, aucun économiste de renom n’est fichu de solutionner la crise capitaliste) -, voilà que chacun se chiffonne entre partisans énamourés de « Dominique » qui est un génie, et ceux qui refusent de discuter avec un « violeur » même protégé par la justice de classe (ses avocats US sont les meilleurs défenseurs des mafiosos). Même cet ami, prof d’université me tarabuste : « m’enfin il n’a rien fait de mal… bon il a été en boite échangiste mais la moitié des français y vont… et tu me dis qu’il est pervers comme le capitalisme… mais le capitalisme qui licencie ne fait pas vœu de chrétienté… ». Chez les profs de droite comme de gauche ou gauchistes la politique est toujours basée sur une sentimentalité à fleur de peau, voire une mièvrerie apolitique qui frise l'immoralité.

Je me suis, il y a longtemps, posé cette question difficile : pourrais-je discuter de politique ou de tout autre sujet avec un criminel ? Je posais que non, un criminel ne se met-il pas au ban de la société, comment pourrais-je discuter sérieusement ou à tout le moins prendre en considération un zigoto qui fait peu de cas de l’espèce humaine ? Un vieil ami, disparu au fond de la Méditerranée m’expliqua un jour qu’il n’y avait rien d’impossible, qu’il allait régulièrement pêcher dans la Seine au pied de la prison de Melun, et conversait amicalement avec tout prisonnier qui le hélait derrière les barreaux, sans se soucier de la nature de ses forfaits. D’autres amis, qui, passés par  la case prison, m’expliquèrent qu’ils étaient eux tout de même gêné de causer avec des violeurs et tueurs d’enfants…

Deux considérations peuvent être faites concernant DSK. Pour la première, admettons qu’il ait été « blanchi » par les tribunaux bourgeois et qu’en effet il y eût un long acharnement médiatique assez disproportionné (il n’a tué personne contrairement à Kadhafi), il est tout de même mort politiquement; au sens bourgeois de la bienséance familialiste et religieuse on ne se présente pas à la présidence de la République en continuant à fréquenter les partouzes et méprisant un « vulgaire troussage de domestique » noire (comme ses amis juifs ou échangistes de sa femme, les Askolovitch {ah l’analyse très profonde et indiscutable du guru !], Lang, Y.Levaï, JF Kahn qui accoururent – et rampent encore - pour minimiser une « simple » affaire de jupon, quand tous les éléphants du PS protestaient de l’honnêteté du bourgeois libidineux pour finalement l’abandonner pour un autre poulain dit normal, mais cravaché par deux méchantes morues). Quand bien même DSK serait l'innocent victime d'un complot (ce que je ne crois pas pour l'essentiel) le soutien véreux de ses amis et du parti bourgeois dit socialiste a révélé la nature de classe cynique, arrogante et puante de toute cette engeance de "fabricants d'opinion", le mépris pour la domestique, la femme, la noire, la prolétaire assimilée à une simple pute! Je vous crache à la gueule sales cons de bourgeois!

Oubliées les parties carrées avec les flics mondains, les putes, etc. C’est une généralité de la bourgeoisie moderne, dirait mon ami, grand professeur, et à côté de la plaque comme tous les profs, plus par bêtise que par cynisme. Fin de partouze.

Deuxième considération, qui peut être ici la nôtre (en me bouchant le nez) : peu importe celui qui dit quelque chose, il faut considérer la validité du propos en soi.

·         La solution de X à la crise capitaliste de la zone euro

Malgré sa retraite forcée, l'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), X., continue de réfléchir à une sortie de crise pour la zone euro. Ce week-end, lors du Yalta European Strategy Forum organisé par Stéphane Fouks (un savonneur présidentiel déçu), d'Euro RSCG, pour le compte du milliardaire Viktor Pinchuck, l'économiste a défendu l'idée d'un système alternatif aux eurobonds. L'objectif est notamment d'atténuer l'effet délétère des écarts de taux d'intérêt payés par les pays de la zone euro pour s'endetter - 1,7% ce lundi pour les obligations allemandes à 10 ans, contre 5% en Italie, 5,8% en Espagne et 8% au Portugal.
Selon Les Échos, X. propose que les pays, comme l'Allemagne et la France, qui s'acquittent de taux d'intérêt faibles «remettent au pot une partie de cet écart de taux», de telle sorte que la facture des pays dont la prime de risque est la plus élevée - l'Espagne et l'Italie par exemple - soit allégée. Les pays de la zone euro se réuniraient par exemple tous les quinze jours pour déterminer quelle part de taux serait reversée.
Selon X., ce système aurait les effets bénéfiques des eurobonds - alléger le fardeau des pays qui paient les taux d'intérêt les plus élevés - sans les inconvénients. Les Allemands, en particulier, refusent à ce jour de mutualiser la dette des pays de la zone euro de peur d'avoir à endosser celles de pays moins disciplinés. Ils craignent qu'un tel système ne soit la porte ouverte au laxisme. Avec le système imaginé par X., «chaque pays reste au contraire entièrement responsable de sa dette», souligne-t-il. Les pays les mieux jugés par les marchés auraient de leur côté intérêt à accepter un tel surcoût pour stabiliser la zone euro. Il n'est cependant pas évident que l'idée de X. remporte outre-Rhin plus de succès que celle des eurobonds. La crise accroît en effet l'euroscepticisme des Allemands, qui ont le sentiment de payer pour les excès des pays du sud de l'Europe. Selon une étude de la fondation Bertelsmann publiée ce lundi, 65% des Allemands interrogés estiment qu'ils «iraient mieux personnellement sans l'euro», contre 36% seulement des Français. Si ce qu'il veut dire c'est qu'il devrait avoir davantage de parité de taux d'intérêt entre tous les pays de la zone euro obligés d'emprunter, malgré l'imparité du risque, il a peut-être raison.
Car si un pays membre de la zone euro est en difficulté, évidemment tous les pays sont en difficulté. La BCE ne peut pas continuer à favoriser un pays avec un taux zéro, en attendant qu'un autre assume plus que 6%. Sans une solidarité et une politique économique conforme pour tous les membres à l'égard des emprunts, le problème ne serait jamais résolu. Il ne dit pas qu'il faut partager les emprunts, il dit qu'il faut un seul et unique taux d'emprunt pour tous les états de la zone euro, par exemple comme aux USA ou en Suisse. Et il y a un seul taux d'intérêt, un plus cher pour les uns et un peu moins lourd pour les autres, on évite une faillite générale à terme. Parce que ceux qu'o met à genoux en ce moment, ce sont qui achètent nos produits ...  DSK, pardon X. dit simplement : on emprunte tous au même taux, mais chacun garde sa dette chez lui, et la gère lui même. Ça coûte plus cher à certains, moins à d'autres.
Même si on oublie que X est DSK. Ce personnage est noyé dans son arrogance et sa suffisance . Il est convaincu d'avoir la vérité révélée et fait savoir que c'est un scandale que ses idées ne soit pas reprises ni même commentés alors que il est mort politiquement et professionnellement.  Il a beau faire tout les plans com que lui concote Euro RSCG (sa mafia avec Fouks et le maire louche de Sarcelles) il est aussi impuissant et incapable que tous les autres économistes bourgeois ; à la tête du FMI il n’a pas plus vu venir la crise de 2008 que les autres pékins. La seule chose qui lui reste c'est ses bouffées de suffisance alors qu'il n'a jamais rien fait de sa vie en tant qu'économiste ; il n'a rien théorisé mis à part le libéralisme sans complexe, la prostitution universelle et les 35H . Quel exploit !
Résumé fourni par un commentateur perspicace : « N'oublions pas que certains journalistes laissent entendre que ce n'est pas sur ses talents de financier qu'il a été invité à s'exprimer en chine mais seulement parce que cette dernière se souvient qu'il a été un de ses grand défenseur quand le monde entier disait qu'elle trichait sur la valeur réelle du Yuan. Renvoi d'ascenseur en quelque sorte. Le meilleur Économiste de France se fait payer par la Chine pour critiquer la France et l'Europe. Bravo pour la moralité d'un actuel ex futur président. Ouf, on l'a échappé belle ».

L’ARGUMENTAIRE DU PETIT BOUTIQUIER PERVERS NARCISSIQUE

 Puisque perversion rime avec capitalisme, et qu’il ne faudrait pas s’en choquer, ou même le nier (en choisissant le camp bandit réformiste bourgeois comme mon prof d’université qui méprise la classe ouvrière), examinons la prestation de l’autre revenant. Remarquons en passant que ces retours de pourris compromis ou déchus, totalement protégés par la justice bourgeoise, sont bien le diapason du règne de l’injustice de la classe dominante dont les règles sont simples : vaut mieux être agresseur que victime, vaut mieux être violeur que violé (cf. le jugement scandaleux de la dernière tournante médiatisée). L’injustice arrogante de la démocratie occidentale n’est que le reflet de la charia orientale, en plus subtile.

Cinq mois après sa défaite à l'élection présidentielle française, Nicolas Sarkozy, appelons-le Nigaud, pour dépersonnaliser et se débarrasser de son ancien uniforme, qui est aussi illettré en économie que feu Tonton, a expliqué un certain nombre de choses à New York devant des banquiers. Voici les principaux points de son intervention, dont le verbatim a été publié par Europe1.fr. Après une courte introduction prononcée dans un anglais de caserne épouvantable, Nigaud est revenu sur l'histoire de l'Europe, "la partie du monde où, pendant un siècle, il y a eu le plus de guerres, le plus de cruauté et le plus de morts". Une manière pour lui d’expliquer l'importance du couple franco-allemand et  le caractère "incontournable" de "l'idée européenne.

"Elle est mauvaise", a expliqué Nigaud. Il expliqua même "que dans les deux années à venir l'Europe va malheureusement connaître des difficultés" dont elle ne sortira que "par le progrès technologique et le travail en plus. Mais, a-t-il expliqué, l'Europe n'éclatera pas et l'euro ne disparaîtra pas. Je vous explique que dans dix ans, l'euro sera toujours une monnaie qui compte".
Problème, a expliqué Nigaud à son auditoire, "dans la politique dans la démocratie, la décision rapide est impossible parce qu'il y a le parlement, parce qu'il y a l'opposition qui se bagarre avec la majorité, parce qu'il y a les médias parce qu'il y a l'exigence de résultats immédiats". C’est ce qu’il explique. Il fait faire comprendre aux gens vous savez.
A plusieurs reprises, Nigaud a expliqué les choix qu'il avait fait pour lutter contre la crise de la zone euro. "Pourquoi avec Mme Merkel nous nous sommes battus pour payer pour la Grèce finalement ? Mais parce que nous nous sommes aperçus de quelque chose que vous, les chefs d'entreprises, pouvezcomprendre. (...) Si on accepte que la Grèce fasse défaut, tous les marchés regardent l'Europe en demandant qui est le prochain (...) et alors comment aurait-on pu sortir le Portugal, l'Irlande. (...) L'exemple de la Grèce montre à la fois la solidité des liens en Europe et la complexité des relations. Je l’expliquais à  Barack Obama. Il me disait : 'C'est compliqué aux Etats-Unis, j'ai le Congrès...' Mais je lui ai expliqué : 'Imagine en Europe, on a 27 congrès' !'"
Nigaud s'en est pris à l'ONU et au conseil de sécurité, critiquant la "religion du consensus", expliquant : "Regardez les Nations unies : parfait exemple d'une idée brillante, qu'on est en train de fracasser sur la stupidité, qui veut qu'on n'avance que si tout le monde est d'accord. Comment voulez-vous qu'une organisation qui compte deux cents pays puisse décider, si on doit  attendre que tout le monde soit d'accord ?" , enfin je vous explique. Réfléchissez.
Puis, justifiant la création du G20, il a fustigé l'organisation du conseil de sécurité : "Mais réfléchissez au scandale que représente une situation où il n'y a aucun pays africain membre permanent du Conseil de sécurité. L'Afrique, c'est 1 milliard d'habitants. Dans trente ans, c'est 2 milliards d'habitants. Sur ce milliard d'habitants, il y en a 60 % qui ont moins de 17 ans. Et aucun pays africain membre du Conseil de sécurité. Pas un pays d'Amérique latine – 450 millions d'habitants – membre permanent du Conseil de sécurité. Je vous le demande et je vous l’explique : Comment voulez vous que ça fonctionne ?"
Après avoir expliqué l'explosion de la dette dans les pays de la zone euro, Nigaud a expliqué quelques solutions pour voir celle-ci se résorber. "Il faut à la fois réduire le déficit, retrouver la compétitivité et ne pas provoquer d'explosion sociale. La solution est simple, mais très difficile à expliquer : travailler davantage, pas moins", a-t-il expliqué, appelant de ses vœux la formation d'un gouvernement économique européen.
De manière plus personnelle, et alors que certains s'interrogent sur un possible retour en 2017, Nigaud a exprimé quelques mots sur son avenir, entretenant le suspens sur la suite. "Je veux maintenant une nouvelle vie, mais pas seulement pour faire des conférences. Ce que j'aime, ce n'est pas la politique, c'est faire. Faire, dans la politique ou ailleurs. Alors où ? Je ne sais pas."
Ces banquiers ont-ils payé pour écouter ces analyses dignes d'un élève de terminale (la syntaxe en moins)??
L'avenir de l'Europe, de la zone euro et de l'euro ne dépend pas de X. ni de Nigaud, mais de l'analyse qui est faite de la crise et des réponses qui y sont apportées. En comparant l’ intervention de Pékin de Nigaud et les déclarations récentes du gouvernement hollandais et de Nigaud, il est difficile de les prendre tous au sérieux. Selon X., les dirigeants européens se focalisent sur les mesures d'austérité, ce qui aggravera le ratio dette/PIB ; ils sont toujours dans le déni de leurs problèmes et passent d'un sommet de la dernière chance à l'autre. Le gouvernement hollandais gauche moule frites veut inventer chaque jour de nouveaux impôts. Nigaud radote toujours qu’il faut travailler plus même pour gagner moins.
Pour conclure cet épisode des revenants gavés à prix d’or pour leurs parades publiques, notons qu’une chose a été dite et intéressante (et vite oubliée). DSK est le premier big mafieux a supputer la guerre mondiale aussi ouvertement. C’était le 2 février 2011 : « Guerre? Le mot tabou a été prononcé cette semaine par un autre haut responsable, français et socialiste, d'une institution internationale. Dans un discours prononcé à Singapour, Dominique Strauss-Kahn a mis en avant les nouvelles menaces économiques que craint le FMI : "Alors que les tensions entre les pays s'accroissent, nous pourrions assister à une montée du protectionnisme, sur le plan commercial et financier [...], voire une instabilité sociale et politique croître entre les nations, et même la guerre", a énoncé le directeur général du FMI. Entendre le probable candidat à la présidence de la République en France, et donc principal partenaire et compétiteur du président français du G20 au cours des douze prochains mois, évoquer publiquement le mot «guerre », même en anglais, n'est pas anodin ». Mais il est capable de pisser dans le violon le plus commun en déclarant chaque année la même antienne : « Dominique Strauss-Kahn souligne également une autre source de tension : le gonflement de la population active mondiale. "Nous sommes face à la perspective d'une 'génération perdue' de jeunes, destinée à souffrir toute leur vie d'une détérioration des conditions sociales et du chômage. La création d'emplois doit être une priorité non seulement dans les économies avancées mais aussi dans les pays plus pauvres." Et d'ajouter : "Sans l'emploi et la sécurité des revenus, il ne peut y avoir rebond de la demande intérieure et au final, pas de reprise durable ». La reprise durable, on s’en fout pourtant en haut lieu, l’essentiel n’est-il pas de maquiller les bulles financières et de pressurer toujours plus le bon prolétariat international et à moitié paralysé par des syndicats bourgeois muets et une absence de parti communiste mondial pour foutre en l’air tous ces pervers dominants, et dans le lot  les fans’ clubs des DSK, Sarko et Hollande.

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