"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

jeudi 7 avril 2016

QUELQUES DEPUTES BOURGEOIS SE PINCENT LE NEZ SUR LA MISERE SEXUELLE


(ou le retour de l'ordre moral féministe)

Allons, allons, vous le savez tous, Ségolène Royal est Mazarin, ce n'est pas François zéro qui gouverne la France ! Avec le rigorisme musulman qui sied si bien aux milices intellectuelles du féminisme de rombière au pouvoir,une soixantaine de fils de putes ont voté la loi qui dépénalise les macs et condamne tout immigré qui prétendrait monnayer une pipe auprès de la femme blanche. La gauche répressive sait se faire gauche repoussoir pour criminaliser les besoins tarifés de ces salauds de pauvres. Quand on a eu DSK comme candidat favori, ça fait pas Tartuffe, et des élus qui s'exhibent avec de plus belles nanas que le commun des électeurs ? La prostitution a souvent sauvé plus d'un mariage, et, provisoirement, celui de bien de députés "socialistes" et "républicains". Oubliés les "ballets roses" de la IV e République et le scandale Profumo en GB? Nos bourgeois auraient-ils liquidé par procuration électorale leurs propres besoins primaires?
Sans compter que la loi va être immédiatement détournée : les clients les plus rusés vont continuer à aller voir les prostitué(e)s en portant par exemple un casque de moto, pour mieux passer incognito, et échapper au policier voyeur. Lisez bien le texte de loi:[ ... ] accepter ou d'obtenir des relations de nature sexuelle d'une personne [ ... ] en échange [ ... ] de la fourniture d'un avantage en nature ». Celui qui réunit ces critères est automatiquement prostitué. Le repas aux chandelles est donc désormais interdit, ainsi que la consommation du mariage. Cette loi a été votée pile au moment où on prétend affaiblir les réseaux mafieux et lutter contre l'islamisme salafiste. Veut-on voiler à ce point la sexualité humaine ?

Comment se fesse-t-il que pas un particule couillu, pas un onaniste incontrôlé ne fasse exhibitionnisme de colère contre ce moralisme qui se prétend libérateur de la cause des femmes pour mieux mépriser les besoins sexuels des masses face au triomphe de la solitude, au racket creux des sites de rencontre ou aux thés dansant pépères d'OVS ? Parce que la cause des femmes justifie le port du voile musulman ? Parce que la honte du colonialisme doit autoriser tous les obscurantismes ? Parce que, outre le confort du manger et du boire assurés en Europe, estimez-vous heureux d'avoir le droit de travailler (pour un Macron), de vous taire et vous passer de caresses accessoires (sans gêner les maquereaux)?

La défense harmonieuse du voile musulman par Mme Benbassa, députée écolo-oecuménique, dame bourgeoise avec coupe de cheveux âprement masculine et tartinage des lèvres criard, arrive donc à point nommé. Elle s'harmonise joliment avec le redoublage de la répression de la sexualité des pauvres. Il s'agit, dit-on, de libérer les esclaves du sexe, et, enfin de s'attaquer aux vraies causes – non pas du faux mercantilisme capitaliste, de cette fable de règne du pouvoir de l'argent – mais les « désirants » d'en bas, ces larves qui, n'occupant aucune fonction sociale séduisante, en plus probablement vieux, isolés, sales ou handicapés, en étaient réduits jusqu'à la révolution hollandienne, à aller dilapider une partie de leur salaire en faveur de l'oppression de la femme. Coup double aussi pour les « professionnelles », ces « salopes », qui défigurent la pudeur immémoriale de la femme honnête (celle qui n'abuse pas de ses charmes), elles ne pourront plus frauder le fisc ; de plus par une savante psychologie d'assistance gouvernementale, on leur indiquera à nouveau le chemin du travail de bureau ou de la caisse de supermarché, magnifique univers du travail sous-payé où vous n'êtes pas obligé(e) de porter ces horribles talons hauts qui déforment la colonne vertébrale plus vite qu'une longue carrière assise face à un écran plat comme un mec.
Madame Benbassa, qui n'est pas n'importe qui quoiqu'elle se farde outrageusement, sénatrice écolo et directrice au CNRS, a habilement montré que le port de la minijupe est aussi aliénant que le port du voile, pas parce qu'elle ressemble plus à un pot à tabac qu'à une poupée de studio, mais parce ses fonctions exigent qu'elle récite le catéchisme du moment et explique, avec un total mépris de l'oxymore et de la contradiction, que le voile n'est pas aliénant.Mais ma minijupe si.
Comme me le racontait un ami : « Le port de la jupe ou du pantalon, dépend du climat. J'ai personnellement porté la jupe (en dehors des heures de travail ...), dans des pays chauds et humides : on est bien mieux comme ça.  Car la "jupe" est un pagne court : il me semble bien que les anciens Egyptiens le portaient sans string, et sauf erreur les premiers Romains aussi, du moins sans caleçon Eminence, les soldats ». Cet ami jugea bon d'ajouter l'anecdote suivante: « on a récupéré au matin un jeune, perdu la nuit dans la forêt canadienne. Habillé en jean, il avait tellement marché, qu'il avait l'entrejambe à vif : je lui ai donné de la pommade apaisante. Une "jupe" aurait été plus pratique qu'un pantalon serré, dans un environnement humide ! ».

Madame Benbassa n'a-t-elle pas raison de sous-entendre que la mode est une oppression masculine ? Inventée par les petits lutins lubriques que sont les hommes, ces violeurs professionnels des femmes, 1 ? Cette dame fait partie de l'Establishment, nommée par les Maires car Sénatrice. Elle est d'une coterie puissante, gauche écolo-Eminence. Son texte traduit les intérêts électoraux de cette coterie, et effectue un ratissage des votes potentiels.  Le linge de corps fait le moine pour le communautarisme bien sapé, et il faut respecter aussi le choix des bigotes juives crâne rasé (comme nos antiques nonnes) sous leur coiffe, qui pourraient bien acheter les mêmes étoffes que leurs collègues bigotes musulmanes : « Si des marques créent des collections «pudiques» pour des femmes qui, par revendication identitaire ou conviction religieuse, y trouveront leur compte, où est le mal ? Elles risquent même de tenter quelques juives orthodoxes, au moins aussi soucieuses de «pudeur» que leurs homologues musulmanes » (Benbassa dans sa Tribune permanente à Libération). Et pour celles ou ceux qui s'obstinent, ces cannibales, à faire des voilées des zéros, ils n'auront que toujours plus la mitraille du philosémisme  bcbg: « Les musulmanes pratiquantes n’auraient donc pas le droit de disposer librement de leur corps ? Et les juives pratiquantes, pourquoi n’en dit-on pas un mot ? Voilà un «féminisme» bien sélectif. Mme Badinter déclarait il y a peu qu’«il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe». Qui, aujourd’hui, oserait déclarer qu’«il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’antisémite» ? » (la même). Et toc. Fermez le ban du débat qui « fait le lit de la haine ».
même si les plus évolués n'éprouvent aucun désir pour les femmes
La meilleure réponse à la mère Benbassa est encore celle de Fourier (18 e siècle) : «  L’esclave n’est jamais plus méprisable que par une aveugle soumission qui persuade à l’oppresseur que sa victime est née pour l’esclavage ».

Frustrés de tous les pays unissons-nous pour mettre la main au cul de ce gouvernement de maquereaux !

MERCI FOURIER !

CHARLES FOURIER S'ETAIT DEJA MOQUE DE L'HYPOCRISIE BOURGEOISE DE NOS MORALISTES DE GOUVERNEMENT, DES INTELLETUELS DE GOUVERNEMENT ET DE LEURS AMIS GAUCHISTES
(au nom de la protection des femmes on se moque de la libération de l'humanité hétérosexuelle)

 Dans l’Harmonie où personne n’est pauvre et où chacun est admissible en amour jusqu’à un âge très avancé, chacun donne à cette passion une portion fixe de la journée et l’amour y devient affaire principale ».

Charles Fourier écrit dans la Théorie des quatre mouvements et des destinées générales : « Les progrès sociaux et changements de période s'opèrent en raison du progrès des femmes vers la liberté ; et les décadences d'ordre social s'opèrent en raison du décroissement de la liberté des femmes. »

« Les deux sexes sont dupes car si on ne découvre pas la destinée sociale des femmes, on manque par contrecoup celle des hommes. »

 Nos régénérateurs ont opiné à proscrire en plein la passion la plus apte à former les liens sociaux, ils ont restreint au minimum le lien amoureux » (p. 188). Pour lui, « les hommes aiment tous la polygamie et […] les dames civilisées tant soi peu libres aiment de même la pluralité d’hommes » (p. 187). Et pourtant, Fourier fustige l’hypocrisie de la bourgeoisie qui sous couvert de moralité, pratique toutes les perversités : « il n’est pas de délassement plus attrayant pour la bourgeoisie que ces parties carrées ou sextines où l’on troque si lestement femmes et maris » (p. 97). Fourier attaque bien sûr le mariage : « Le mariage, au contraire, est tout au désavantage des gens confiants ; il semble inventé pour récompenser les pervers. » ; « Un riche mariage est comparable au baptême par la promptitude avec laquelle il efface toute souillure antérieure » (p. 119 et 139/140). Il imagine même des « incestes et fornications spéculatives. Tel préfère, à égalité de dot, la famille qui a beaucoup de filles, parce qu’une fois installé chez elle à titre de beau-frère, il se formera aisément un sérail des belles-sœurs et de leurs amies » (p. 143). Tout conspire à piéger le célibataire dans le mariage : « La politique l’excite parce qu’elle sait que le célibataire incline à l’insouciance, et qu’il ne deviendra soucieux qu’à l’aspect d’enfants talonnés par la famine. » […] « Ainsi tout concourt à couvrir le piège de fleurs : ceux mêmes qui y sont tombés et qui s’en désolent en secret y entraînent le célibataire, soit pour placer une de leurs filles, soit par jalousie de le voir à l’abri des ennuis conjugaux. » (p. 144). Fourier fulmine contre la pratique de légitimation automatique des enfants

Il s’en prend également à la répression sexuelle dont sont victimes principalement les femmes : « La jeune fille n’est-elle pas une marchandise exposée en vente à qui veut en négocier l’acquisition et la propriété exclusive ? » (p. 100).

Il reproche aux « femmes savantes » de s’être consacrées aux sciences plutôt qu’à la cause des femmes (dixit Benbassa): « L’esclave n’est jamais plus méprisable que par une aveugle soumission qui persuade à l’oppresseur que sa victime est née pour l’esclavage » (p. 114.) Un paragraphe étonnant :

« un jeune homme [qui] fut poursuivi devant les tribunaux de France pour avoir violé 6 femmes de l’âge de 60 à 80 ans (et sans doute il en avait violé bien d’autres qui ne furent pas connues). Le procès fut relaté dans tous les journaux et le délit était des plus pardonnables vu que les victimes étaient d’âge exempt de critique et de grossesse. On condamna le délinquant [et peut-être eût-il été plus sage de distribuer des parcelles de ses vêtements en guise de reliques pour propager le bon exemple]. Il est évident que ce jeune phénix agissait par besoin, que le besoin en ce genre chez les hommes et femmes peut être poussé jusqu’à l’urgente nécessité aussi bien que celui de nourriture ».

Fourier ne méprise pas le besoin d’amour sensuel, qui doit être satisfait en toute circonstance. La condamnation à la privation d’amour matériel est un châtiment cruel pour les jeunes filles pauvres qui, ne pouvant trouver de mari, sont à la merci des séducteurs ou des barbons, mais aussi pour les vieillards, méprisés de tous et obligés d’acheter l’amour, ainsi que pour les femmes mariées non satisfaites, dont la lubricité se trouve élevée à l’excès par l’absence d’amour matériel, qui fausse leur jugement.
Les absurdités du mariage civilisé sont innombrables. Il est cruel d’obliger deux personnes à vivre et à rester ensemble, quels que soient leurs sentiments l’un pour l’autre. Même l’amour tourne généralement à la monotonie, voire à la haine, et le cocuage est un destin inévitable, auquel chacun ne peut que s’adapter. L’ennui de la vie conjugale pousse les maris à déserter le foyer conjugal et à fréquenter cafés et lieux publics. L’universalité de l’adultère prouve l’hypocrisie des principes de la Civilisation. Le mariage bride notre penchant à la polygamie : « La fidélité perpétuelle en amour est contraire à la nature humaine ».
« Dans l’Harmonie où personne n’est pauvre et où chacun est admissible en amour jusqu’à un âge très avancé, chacun donne à cette passion une portion fixe de la journée et l’amour y devient affaire principale » (p. 219) : voilà un philosophe qui veut nous faire baiser comme on va pointer à l’usine ! Ne croyons pas si bien dire : il règle la journée de façon stricte, avec un bal de trois heures chaque soir, mais sans perdre de temps à se « falbaliser », sans quoi « pour peu qu’il durât, comment pourrait-on, le lendemain, retourner au travail avant le lever du soleil ? » (p. 225). Sa société n’est pas (encore) communiste : voici la façon étonnante dont il répartit les richesses : « Si une femme opulente a aimé dans sa vie 50 hommes avec passion ardente et de manière à passer quelque temps avec chacun d’entre eux, elle ne manquera pas de leur faire des legs en testament » (p. 230).

Quelques propositions amusantes

D’autres plus judicieuses, comme le fait que « nos coutumes de mariage et autres étant oubliées, leur absence donnera lieu à une foule d’innovations amoureuses » (p. 219). Mais ces innovations accouchent d’une souris : « Les polygynes ont la propriété de se créer un ou plusieurs « pivots » amoureux. Je désigne sous ce nom une affection qui se maintient à travers les orages d’inconstance » (p. 232). On relève quand même une apologie de la backroom communiste avant la lettre : « Je ne connais rien de plus remarquable qu’une association de Moscovites  (sic de JLR) (j’en parle par ouï-dire) nommée le club physique. Les associés, admis par un concierge qui les connaissait (les initiés), se déshabillaient dans un cabinet et entraient nus dans la salle de séance, qui était obscure et où chacun palpait, fourrageait et opérait au hasard sans savoir à qui il avait affaire » (p. 255). Fourier évoque aussi des « orgies », qu’il souhaite réglées comme du papier à musique par un « ministère de la cour d’amour » pour qu’elles n’aient rien à voir avec les « infâmes débauches de la civilisation » (p. 257). Il y aura aussi des « orgies de musées », qui procureront « seulement les plaisirs de vue et d’attouchement, ennoblis par le prestige de l’amour des arts et de la simple nature » (p. 258). Prévoyant, Fourier pense beaucoup aux vieillards : « la vieillesse avoue à l’unanimité qu’après la saison de l’amour il ne reste plus qu’une source de solide bonheur, la richesse » (p. 182). Il propose la création de « chœurs de mûres et de viriles », des « tempérées » et « révérendes », selon les âges, et ces chœurs seraient tellement prestigieux que des femmes préféreraient se vieillir pour y être acceptées. Il propose une sorte d’apologue utopique : « Urgèle et Valère », lui âgé de 20 ans, elle de 80. Elle le séduit grâce à son poste de – sans rire – « haute matrone, ou hyperfée de l’armée du Rhin » (p. 250). C’est l’anti-Alcibiade, mais quel ridicule ! Fourier pense aussi aux « disgraciés » : « Les couples angéliques s’exciteront respectivement aux œuvres pies et s’il se trouve dans la contrée quelque individu accidentellement disgracié de la nature […], l’ange et l’angesse leur feront religieusement l’offre de faveur et en recueilleront d’autant mieux les bénédictions publiques assurées à leur fonction » (p. 236). Quand Fourier entre dans le détail de ses propositions, cela tient du délire, et l'utopie sexuelle si bien réglée n'a plus rien à voir avec la libération possible dans une société à venir, mais tiens de la perversion de l'homme encore prisonnier d'une société de classes ! Si les choses ne se font pas dans les règles qu’il propose, l’austère utopiste – pépé pervers - parle d’« ignoble jouissance purement animale » (p. 240). L’ouvrage se termine par un étonnant chapitre sur l’inceste, où l’on apprend que « toutes les tantes prennent les prémices des neveux et qu’il est de règle dans la bonne compagnie que les prémices d’un jeune homme appartiennent de droit à sa tante ou à la soubrette » (p. 261). Entre oncles et nièces, Fourier voit un « inceste mignon », mais se refuse, par prudence, à prôner l’inceste en Harmonie : « [l’Harmonie] ne procédera que par degrés sur les innovations religieuses et morales qui heurteraient les consciences, par exemple sur l’inceste, quoiqu’il soit de règle d’autoriser tout ce qui multiplie les liens et fait le bien de plusieurs personnes sans faire le mal d’aucune » (p. 264). Il y a à boire et à baiser chez Fourier, mais il décoiffe en nos temps de retour des pères-la-morale !
- Lire une étude érudite des utopies anarchistes de l’union libre post-fouriéristes, par Michel Antony.
- En 2013, réédition par les éditions Finitude d’un texte de Nicolas Edme Restif de La Bretonne, extrait d’une nouvelle elle-même extraite d’un recueil intitulé Les Contemporaines, sous le titre trompeur Nouveau moyen de bannir l’ennui du ménage. Chez ce précurseur de Charles Fourier il s’agit de créer des sortes de phalanstères de vingt ménages, mais dans les faits, on reproduit dans ces micro-sociétés les processus de domination à l’œuvre dans la société ; on utilise des domestiques pour procéder aux travaux dégradants, et si la question de l’échangisme est posée, elle est aussitôt résolue de façon conservatrice.
- Il existe une autre version conservatrice et réac dans le camp de la gauche caviar, c'est la pigiste Marcela Labub, qui a été jusqu'à coucher avec DSK, en espérant en faire un best-seller, et dont les propositions, radicales apparemment avec le même pathos que le gauchisme sont carrément réacs : faire payer à tous le bordel, nationaliser en quelque sorte la prostitution :



« [le gouvernement actuel] pourrait interdire la prostitution, mais pallier la demande à laquelle elle répond par la création d’un service sexuel gratuit et public comme le don du sang et du sperme. » Ce « Service Public Sexuel » ou « SPS » serait inspiré de la « solidarité sexuelle sociale » . Marcela Lacu 
« La société ne doit-elle pas à ses membres non seulement une vie digne, un emploi, une santé, la possibilité d’exprimer leurs idées et de profiter des biens culturels mais aussi de satisfaire leurs désirs sexuels ?
Mais lire quand même ici : http://www.gazogène.com/?p=2790 : La propriété de son corps et la prostitution


1Deux remarques (internaute anonyme):
- à ma connaissance, il n'y a pas de femme à laquelle une minijupe ou autre vêtement découvrant ait été imposée par un tiers au nom d'une idéologie; ce n'est pas le cas du voile islamique; 
- le port de la minijupe n'est pas lié à une idéologie dont certaines tendances extrémistes ont une volonté affichée de s'imposer à tous; ce n'est pas le cas du voile islamique; 
- la naissance de la minijupe s'inscrit bien au départ dans les mouvements féministes des années 50 à 70 (comme le topless sur les plages), qui défendent une plus grande égalité entre hommes et  femmes, une libération de ces dernières. Il ne me semble pas que le port du voile s'inscrive dans un mouvement généralisé de la libération des femmes dans la société des anciennes emprises patriarcales (et les mouvements laïques des pays musulmans lors de la naissance de leurs états confirment ce fait).
Donc, placer les deux sur le même plan, au prétexte qu'il existe des contraintes visibles ou non dans les deux cas revient à une faire une "analyse" sociologique qui ignore complètement le contexte social, c'est-à-dire précisément ce que la sociologie est censée étudier. 

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